Présentation du blogue

Onze finissants d’Arts et Lettres accompagnés de deux enseignants, Christian Braën et Guy Bourbonnais, suivront les traces de Haruki Murakami, auteur à l’étude sur lequel ils se sont penchés avec ardeur, au Japon. Suivez-les à travers leurs textes, témoignages de découvertes, d’éblouissement et d’éveil. Ce voyage est pour eux l’occasion de se plonger concrètement dans l’univers ambivalent et onirique de Murakami.

samedi 4 juin 2011

Un Grand départ

Déjà fatigué, notre premier vol retardé, j’attends avec impatience de prendre l’avion pour la première fois. Après un bref tour d’un aéroport sans attrait pour nous, voyageurs impatients, nous pouvons finalement nous diriger vers notre avion. Un avion minuscule où seulement quelques passagers s’entassent. Nous quittons le sol, c’est l’impression d’être dans un manège qui me prend, aucun stress ne m’habite, je me sens bien, très calme, alors que certains semblent quelque peu inquiets. Un vol rapide s’en suit.

Nous voguons dans une mer de nuages. J’ai l’impression d’être dans un océan de coton, j’aimerais avoir la possibilité de pouvoir m’y coucher, de sauter d’un nuage à l’autre et de sentir la douceur de cette condensation écumeuse.

C’est seulement après une heure que nous entamons la descente. Nous voyons à travers ce voile de cumulus la ville de New York qui se rapproche. La banlieue et les champs viennent à la rencontre de notre regard.

Une fois de retour au sol, nous partons à la recherche, de notre prochain vol. Un labyrinthe s’étend devant nous. Où aller, dans quelle direction se trouve notre terminal? Finalement, nous avons dû prendre un petit wagon, pour pouvoir nous rendre au terminal, pour nous envoler vers notre destination finale. Une fois nos passeports vérifiés, il a fallu que nous attendions, ce qui nous a semblé des heures. Certains d’entre nous avons dormi, d’autres sont allés se promener, les ‘’clic’’ des photos se sont fait entendre à plusieurs reprises. Pour faire passer le temps plus rapidement, en petits groupes, nous avons trouvé des activités. Plusieurs cadavres exquis ont été créés, plus bizarres les uns des autres. Les coiffures superflues de Catherine ont aussi été très plaisantes! Nos éclats de rires ont résonné à plusieurs reprises à travers l’aéroport.

Finalement, nous avons pu nous diriger vers notre terminal, afin de rentrer dans ce monstre de métal, qui nous emmènerait dans les airs et nous permettrait de nous rendre à notre destination, pendant quatorze heures. Quatorze heures qui sont devenues de plus en plus pénibles alors que les heures semblaient passer tranquillement, sans se presser, alors que nous étions de plus en plus inconfortables. Après quelques heures de sommeil, l’écoute de plusieurs films, la tentative infructueuse de vouloir lire un livre, quelques pas dans l’allée de l’avion, nous avons finalement entamé une lente descente vers cette île qui supporte plusieurs millions d’habitants.
Notre aventure venait réellement de s’amorcer.

PAR SARAH-KIM BOUDREAULT

2 commentaires:

  1. Sincèrement, Sarah, tu m'impressionnes. On dirait que tu développes de plus en plus ton véritable style d'écriture. Bravo ! En tout cas, j'ai vraiment hâte que vous reveniez, Élise et toi, pour voir toutes vos photos ! ;D

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  2. oui.. c,est drôle!! parce que moi aussi je me faisais le même commentaire. Tu écris superbement bien et très agréable de te lire. Encore et encore...raconte nous ...!!!

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