« Dis, Élise, tu te souviens des films d’Aladdin? Je les avais tous en cassettes!
-Bah, non, mais j’avais toute la série de livres par contre. »
Depuis, l’amour pour la lecture ne m’a jamais quittée. Je me suis laissée porter à travers le flot de pages qui défilaient devant mes yeux et en m’immergeant à l’intérieur de chacun de leurs univers. Aladdin m’a fait faire un tour sur son tapis magique, j’ai accompagné Sophie dans ses malheurs et, aujourd’hui, Murakami me guide au travers les rues animées et pétillantes du Shinjuku.
-Bah, non, mais j’avais toute la série de livres par contre. »
Depuis, l’amour pour la lecture ne m’a jamais quittée. Je me suis laissée porter à travers le flot de pages qui défilaient devant mes yeux et en m’immergeant à l’intérieur de chacun de leurs univers. Aladdin m’a fait faire un tour sur son tapis magique, j’ai accompagné Sophie dans ses malheurs et, aujourd’hui, Murakami me guide au travers les rues animées et pétillantes du Shinjuku.
Mon errance sans fin à travers les mots me permet non seulement de rêver, mais également de mieux saisir les mécanismes complexes qui régissent le monde et ce, beaucoup mieux qu’avec tout autre média. C’est comme si, à chaque lecture, le Grand Horloger me révèle une partie sombre de ses plans et ses croquis.
De nature introvertie et timide, j’ai longtemps éprouvé une certaine appréhension pour l’écriture. Je refusais catégoriquement de révéler à quiconque le contenu de mes pensées. Les mots ont toujours glissé avec facilité sous mon regard, mais semblaient difficilement couler de la pointe de mon crayon. C’est comme si je craignais ce qui se cachait dans les profonds replis de mon imagination. L’écriture est donc un domaine que j’apprivoise depuis seulement quelque temps. Elle se révèle maintenant à moi comme le catalyseur de mes réflexions et de mes aspirations.
Les lacunes cinématographiques de mon enfance ont rapidement été comblées dès le début de mon adolescence. Les sons et les images de Kubrick, de Lynch, de Coppola, de Scorcese, de Burton, de Tarantino, de Hitchcock, de Allen, de Bergman et de bien d’autres génies du septième art sont venus percuter mon imagination. J’ai également dû ressortir le VHS des boules à mites afin de savourer le talent de Disney!
Par Élise Provencher
J'ai toujours cru en ton talent d'écrivaine mais toi effectivement tu le niais soit par humilité soit par gène. J'espère que ce voyage te révèlera
RépondreSupprimerce beau talent que tu possèdes, j'ai hâte de te lire ainsi j'aurai l'impression de voyager avec vous
Laureen